Enseignements du H’afets H’aïm ztsal
Au traité H’aguiga 4a nos Maîtres nous enseignent : « le fou est celui qui perd tout ce qu’on lui donne ! ». Le Rav Aryé Léwin zal au nom du H’afets H’aïm disait : « il n’y a rien de plus cher au monde que le temps, l’homme peut donner toutes les richesses pour l’acquérir la chose lui est impossible, et voilà que les hommes perdent consciemment leur temps ! (Méir Ené Israel 3 page).
Rav H’aïm Fridlander zal disait encore au nom du H’afets H’aïm « les américains disent ‘’le temps c’est de l’argent !’’, c’est-à-dire qu’un homme d’affaires mesure son temps par rapport à l’argent qu’il peut rapporter. Mais en vérité c’est le contraire qui est vrai ‘’l’argent c’est du temps !’’, c’est-à-dire que pour gagner de l’argent il faut investir beaucoup de temps ; ‘’l’argent c’est du temps et le temps c’est la vie’’. (nb : L’homme perd sa vie pour gagner de l’argent). Nos Maîtres enseignent que celui qui bouge un membre d’une personne agonisante il est condamnable puisque ce mouvement risque d’activer sa mort ! Or, le mourant n’est pas conscient, malgré tout ce qu’il est en train de vivre a un sens qu’on ne peut négliger ; le raisonnement est donc d’évidence : si déjà écourté le temps de vie d’une personne qui est en train de mourir est considéré un meurtre à fortiori un être vivant en bonne santé que sa perte de temps est considéré un meurtre ! ».
Rav Moché Scwob zal rapporte qu’un jour il entendit le H’afets H’aïm s’étonner de lui-même « voleur qu’as-tu fait aujourd’hui entre quatre heures moins dix et quatre heures ? Tu as perdu dix minutes de ta journée ! ».
Pour saisir l’enjeu du temps le Rav Zaks zal citait le H’afets H’aïm qui s’émerveillait de l’enseignement des Pirké Avot « un instant de téchouva et de bonnes actions est plus beau que toute la vie du monde à venir ! », en un court instant l’homme peut atteindre un niveau supérieur à tout ce que l’on peut percevoir dans le ôlam haba !