D’après le « Pélé Yoets » Rabi Eliezer Papou zal (1785)
Le devoir de la Téchouva – repentir, est explicite dans la Tora et répété maintes fois dans les livres des prophètes. Tous les sages d’Israël de toutes périodes ont incité et encouragé le peuple juif à faire Téchouva, comme nous pouvons le constater dans le talmud, les midrachim et tous les livres de moussar et réflexion.
L’homme qui désire la vie consultera assidûment tous ces ouvrages afin de se laisser pénétrer de leur message pour ainsi revenir vers les chemins de la Téchouva. Le seul moyen efficace pour s’assurer de faire une Téchouva correcte reste désormais l’ ÉTUDE DE LA TORA , étudier les lois et l’esprit de la Téchouva. Plusl’homme s’approche des sanctuaires divins : les lieux d’étude, pour étudier ou écouter des cours plus il s’approchera de D’IEU. Par contre celui qui s’éloigne de l’étude de la Tora s’éloigne (inévitablement) de D’IEU, transgresse se commandements : soit parce qu’il s’est habitué à fauter soit parce qu’il ignor e ce qui est permis et ce qui ne l’est pas. Et quand bien même il connaîtrait ce qui est nterdit il ignore tout au moins la gravité et l’importance des commandements divins. Le yetser hara a tendance à amoindrir la faute à l’appréciation de l’homme, ce qui le conduit plus facilement à la transgresser. Fauter jusqu’à ne plus percevoir le m al commis ; à tel point que l’individu se dit : « quel mal y a-t-il en ce que je fais pour qu’on m’in vite à faire Téchouva ?!». De ce fait il ira de mal en mal, D’IEU nous en préserve.
Le schéma diffère pour celui qui étudie ou écoute sdecours des cours de Tora, il va au devant des sages pour apprendre ce qui est permis et ce qui est interdit. L apprend à respecter l’Eternel dans toute sa grand eur et dans toute sa splendeur. Il prend conscience que nul recoin de la galaxie n’est vide de la présence divine. Il connaît toutes les pensées des hommes. Rien ne Lui est caché. Cet homme prendra également connaissance du salaire attribué à celui qui respecte Sa volonté, et de la sanction réservée à qui la transgresserait.
Celui qui médite à travers la lecture des livres sacrés palpera la vertu de la Tora qui est le remède contre le yetser hara, comme l’énoncent nos sages « si ce répugnant t’a rencontré, attire le dans la maison ’étude ; s’il est de pierre il fondera et s’il est de métal il se disloquera ».
Grande est la Tora qui sort l’homme des chemins de la mort pour le conduire dans les chemins de la vie. Rien ne certifie à l’homme de connaître la vie du monde qui vient comme l’étude de la Tora. Sa lumière le ramène au bon sens.
Pour cette raison nos sages ont institué de dire dans la prière « Ramène nous notre père à ta Tora » et seulement après on dira « Ramène nous à la Téchouva ». Il est impossible de faire Téchouva correctement si celle-ci n’est pas précédée de l’étude de la Tora.
… Tel est le chemin pour qui veut s’introduire dans les chemins de la Téchouva. Voici la porte qu’il franchira : qu’il ne laisse pas passer un jour sans étudier des livres de la réflexion et de la remiseen question ou qu’il écoute des cours afin de garder de faire et d’accomplir.