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Paix

Rav Moche Mergui

(bamidbar 17-20) : « L’homme que j’aurai choisi, son bâton fleurira et ainsi Je mettrai fin aux murmures des Béné Israël, qu’ils profèrent à cause de vous. »

Est il concevable qu’il y ait encore des murmures, des contestations, après que les Béné Israël ont été témoins de la triple intervention divine ?

  • La disparition spectaculaire de Kora’h et de son assemblée qui contestaient la nomination de Aaron à la très haute fonction de Cohen Gadol.
  • Le feu qui a consumé les 250 hommes qui ont osé offrir la Kétoret.
  • Du fléau qui a frappé 14700 hommes, lesquels accusaient Moché Rabénou et Aaron « C’est vous qu’avez tué le peuple de l’Eternel ».

Pourquoi faut il encore une preuve pour stopper définitivement les murmures ?

La Tora précise dans le verset 23 : « Le bâton d’Aaron avait fleuri. Il y avait germé des boutons, produit des fleurs, mûri des amandes… »

Les amandes sont elles suffisantes pour stopper des murmures ?

Il existe deux sortes d’amandes : La douce et l’amère. L’amande amère est douce au début puis devient sur la fin terriblement amère. L’amande douce est légèrement amère au début mais devient agréablement douce sur la fin.

C’est là le « message de l’amande » : à celui qui cher che des histoires, le début semble doux et séduisant, mais l’histoire s’achève malheureusement amères.

Par contre celui qui cherche la Paix, le début est difficile, il faut en payer le prix, mais la fin est très agréable. La douce Amande se nomme « Chalom ».

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