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Le H’afets H’aïm parle

« Méïr Ené Israël »

CHALOM :


Nos Sages nous enseignent que l’Eternel n’a trouvé de meilleur
ustensile que la PAIX pour contenir toute bénédiction. Nous savons que le plus
convenable et le plus beau des ustensiles n’est qu’un moyen pour renfermer son
contenu (NB : l’essentiel reste donc bien ce qu’il y a à l’intérieur du
récipient…) ; par conséquent si le contenu est inconvenable il pourrait abîmer le
contenant. Ainsi pour le CHALOM, celui-ci n’est ’’que’’ le réceptacle, si on
l’utilise pour ses intérêts personnels ou pour cacher ses vices l’ustensile s’abîme
et on perd toute l’assurance de la bénédiction


TEFILA :


Tous les commandements de la Tora ne se pratiquent que par une partie
de l’être, par un de ses membres, exceptée la prière. La téfila nécessite
l’investissement complet et absolu de l’être (NB : c’est tout le corps qui prie…)
comme il est dit « vous le servirez de tout votre cœur ». C’est l’unique
commandement qui implique l’être dans sa globalité. La raison est que la téfila
englobe tout en elle-même : les désirs et besoins de l’homme, sa reconnaissance
envers D’IEU, la reconstruction du Temple et le dévoilement absolu de la
manifestation divine dans le monde. Vu sous cet angle, la téfila aura sans aucun
doute des effets bénéfiques pour l’homme. Nos Sages ont affirmé « aucune
prière n’est stérile ».


L’ASSIMILATION :


Celui qui réfléchit correctement pourra facilement constater que les
pogroms contre Israël se sont développés dans les pays où les juifs se sont
assimilés parmi les nations, à tel point d’être imprégné de leur culture. Et plus
les juifs se sont attachés aux mœurs des nations plus la souffrance était
difficile. Plus étonnant encore est de pouvoir constater que ces pogroms sont
décrétés par des personnages hauts placés de la société, et non pas seulement
par des groupuscules extrémistes.
Cela nous démontre combien, selon la volonté divine, le peuple juif ne
peut s’identifier aux autres nations. Les pogroms leur rappellent ce principe.
La raison de ce phénomène est due au fait qu’Israël a un rôle
planétaire : celui de montrer à l’humanité que le monde a un créateur. Ils ne
peuvent donc s’assimiler aux peuples qui rejettent souvent l’omniprésence
divine sur terre.


LES SAGES D’ISRAËL :


Ces derniers temps l’erreur s’installe dans le cœur des gens pensant
que l’avenir et l’enjeu du peuple juif n’est pas entre les mains des grands maîtres
d’Israël. Ceux-ci sont inaptes pour gérer les évènements qui surviennent à Israël,
et ceci encore moins lorsqu’il s’agit d’établir des relations avec les nations. Ils
ont alors choisit de faire confiance aux ’’intellectuels rationalistes’’ dépourvus
de Tora.
L’histoire a démontré que non seulement ces gens n’avaient pas
répondu au besoin du peuple mais pire encore ils profanèrent le nom divin par
leur comportement détaché de Tora.
Paradoxalement le peuple continue à leur faire confiance plutôt que de suivre la
voie des sages de la Tora.

L’erreur trouve son fondement en ce fait que le peuple croit que la
Tora rend l’homme naïf et simple, par conséquent celui qui étudie la Tora n’est
pas capable de déchiffrer les ruses de l’’’ennemi’’ – quel qu’il soit. Seul un
homme instruit de sciences pourrait alors faire face à tous ceux qui nous
veulent du mal.

Mais là aussi l’histoire a bien démontré le contraire. Ce sont
absolument les Sages de la Tora de notre nation qui ont toujours réussit à gérer
les problèmes d’Israël durant les différentes périodes. Ouvrons les livres (NB :
l’œil !) et constatons sagement que depuis Yossef en Egypte, et ainsi dans
chaque génération, comme nous pouvons le voir à travers le Talmud, l’histoire
de Rambam – Maïmonide, Abrabanel (NB : le H’afets H’aïm lui-même) et
beaucoup d’autres encore, à chaque fois se sont les sages qui ont porté secours
à la nation.
A part ce constat l’erreur provient d’une mauvaise définition de
l’étude de la Tora : alors que la Tora exige soumission totale au créateur, elle
apprend et permet à l’homme de découvrir l’être le plus entier qui est en lui, et
c’est justement par son entité la plus absolue qui saura répondre aux besoins
d’Israël dans leur tourment. Sans oublier que l’étude va développer chez
l’homme une perspicacité d’esprit et aiguisé sa pensée ; qualités nécessaires
pour gérer des problèmes nationaux.

Nous savons que ces erreurs d’appréciation ont conduit le peuple à
négliger les paroles des Sages et pourtant il est un devoir de la Tora de se
suivre leurs opinions comme le stipule Rambam (NB : consulter le début de
notre paracha – Choftim). La raison est qu’il ne nous incombe pas seulement de
connaître la Tora, il nous faut également se soucier qu’elle soit respectée par
l’ensemble du peuple. Or cette deuxième tâche s’impose à celui qui en a les
moyens, il en va de soi que seuls les Sages d’Israël y répondent. Nos sages
disent « concernant les lois rabbiniques on met en pratique et après on
objecte ».