Aller au contenu

L’ETUDE : Le Roi et le Serviteur

Rav Imnaouel Mergui

Rav Ben Tsion Aba Chaoul zal
« Or Letsion – moussar » page 11

Au traité Avoda Zara 3a nos sages nous enseignent « Il est dit dans la prophétie de Yirméya(Jérémie 33) ‘’Si mon alliance du jour et de la nuit est absente, les lois du ciel et de la terre je n’aurais pas placées’’. Rabi Chimon ben Laqkich disait : que veut dire le verset ‘’Ce fut le soir, ce fut le matin, l e sixième jour’’ – Béréchit1-31 ? Il nous enseigne que D’IEU a établit une condition avec l’œuvre de la création et IL dit :

Si Israël reçoivent la Tora c’est bien !,sinon je v ous conduirai au tohu-bohu ». Rachi explique : ‘’mon alliance’’ c’est la Tora à propos de laquelle il est dit ‘’Tu l’étudieras jour et nuit’’ – Yéhochoua1-8.

Dans son livre H’ovot Halévavot (Le devoir des Cœurs)   Rabénou Béh’ayé écrit : « Les lois de la nature face aux lois de al Tora sont comparées au serviteur face au roi ; car, les lois de la nature n’agissent qu’e n fonction de ce qu’il convient aux lois de la Tora ». La Tora est comme le roi, les lois de la nature – comparées au serviteur, ne doivent et ne peuvent qu’obéir aux lois du roi. Si, par conséquent, il n’y a pas de Tora, la nature agit sans ordre. De la même façon que s’il n’y avait plus d’oxygène dans le monde celui-ci serait anéanti, ainsi pour la Tora dans l’univers. Il ne peut y avoir, sous aucun prétexte, d’interruption à l’étude de la Tora.

Mais plus encore, l’étude de la Tora maintient le monde, donc plus l’étude est intense plus le monde est fort. Il n’y a pas de jour où nos ennemis, en tout genre, ne cherchent pas à nous faire du mal, et D’IEU nous en secoure, souvent de façon surnaturelle. Par quel mérite nous connaissons le secours divin ?! Par le mérite de l’étude de la Tora, qui est, comme nous l’avons dit, tel le roi pour les lois de la nature. Puisque la Tora est le maintien du monde à fortiori qu’elle protège ceux qui l’étudient.

Bien entendu nous traitons là essentiellement de l’étude de la Tora, mais ceci inclus également la pratique des commandements de al Tora. S’il n’y avait pas la pratique des mitsvot, toute la Tora serait oubliée. Or la puissance du secours c’est la garde de la Tora qui est le but ultime de toute l’œ uvre divine. Chlomo hameleh’ s’exprime en ces termes « Crains l’Eternel, garde s es commandements car là est TOUT l’Homme » – Kohelet 12-13.