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Téphila en communauté

Rav H. Fridlander zal
’’Midot Véavodate Hachem’’ 2em vol. page 299

Nous avons l’habitude de penser que la téfila en communauté est d’une puissance suprême du fait que les mérites des partic pants s’additionnent.

Cependant le niveau de la communauté -רובצ est bien plus important que cela. Le travail en communauté est une nouvelle situation qui amplifie l’énergie de l’individu, qui se manifeste par la kédoucha. Ainsi le talmud au traité Taanit 8a rapporte l’enseignement de Rabi Ami énonçant que la prière – הלפת de l’homme n’est écoutée seulement ’’s’il se place dans sa main’’. Rachi explique : il place sa pensée entre ses mains, c’est-à-dire qu’il maîtrise sa pen sée comme s’il la possédait dans sa main.

La guémara objecte à Rabi Ami en citant un enseignement de Chmouel affirmant que la téfilaest agréée par D’IEU même sans concentration particulière ? La guémara de répondre : si l’homme prie en communauté -רובצב sa téfila est agréée même en l’absence de concentration, ce qui n’est pas le cas s’il prie seul – דיחיב.

Lorsque l’individu prie, D‘IEU analyse sa prière, sa concentration et le niveau de la personne et de ses actes au moment où elle prie. S’il réussit le test, alors sa prière est agréée. Par contre une prière récitée communautéen même s’il manquait d’intensité est agréée.

Quel est le secret du tsibour ?

Rav Moché Kordovéroל״צז dans son ouvrage ’’Tomer Dévora’’ (Le Palmier de Dévora) écrit : « Tout Israël sont comme des proches parents, chacun est lié à l’autre, chacun a une part dans l’action de l’autre . C’est la raison pour laquelle nos Sages disent ’’Il n’y a d’égal à un public accompli ssant une mitsva’’, ceci de par leur généralité ». La Tora a été donnée à toute l’assemblée d’Israël – lorsqu’ils étaient 600.000, comme le souligne le Maharal. Certes chaque individu a reçu la Tora de façon individuelle en fonction de sa prédisposition particulière mais ceci seulement parce qu’intégré dans leKLAL – l’assemblée. Il y avait également, à ce moment là, l’union parfaite au sein du KLAL ISRAËL , comme nous l’indique le verset – Chémot 19-2 « Israël campa an face de la montagne ». Rachi explique : au singulier, comme un homme à un seul cœur. La volonté de tous les a u nit pour cette aspiration de recevoir la Tora. Chaque individu accomplissant SA tâche a une part dans le KLAL ISRAËL , chacun a une part dans l’intégrité duKLAL ISRAËL .

Rav Moché Kordovéroל״צז poursuit : « Nos Sages nous disent encore que celui qui est compté parmi les premiers arrivés à al prière aura autant de part que tous les participants, même s’ils sont 100. 100 c’est 10fois 10. Chacun de ces 10 premiers a permis la constitution de cette assemblée. C’est pour la même raison que tout Israël sont garants, l’un envers l’autre. Puisque chacun a réellement une part dans l’autre. Ainsi lorsqu’un individu faute il souille sa personne et la part de l’autre qui est en lui ».

C’est aussi bien dans le sens positif que négatif qu’on retrouve donc cette idée du KLAL.